Compagnie de l'Oranger
Présentation
La Compagnie de L’Oranger a pour but de favoriser l’écriture de pièces de théâtre ou l’adaptation des œuvres pour la scène, de les monter, de les produire et de les diffuser. Elle peut aussi co-produire des spectacles théâtraux avec d’autres associations théâtrales ou entreprises de diffusion de spectacles.
Son histoire
La compagnie de l’Oranger, fondée en 2004 et dirigée par Laurent Gachoud, concrétise ses premiers objectifs autour de spectacles solo du comédien, où l’humour est alors la clef de voûte de la recherche. Les spectacles sont déjà des performances en soi, mêlant vidéo, musique, parodies et caricatures. Grâce au processus d’imitation, Laurent Gachoud multiplie les personnages et se place comme réceptacle de différentes identités pour mieux comprendre les travers humains et déclencher le rire. Dans cette solitude, le lien avec le spectateur est au coeur de l’expérience.
Dès 2010, Laurent Gachoud monte, cette fois comme metteur en scène, plusieurs projets scéniques, qui lui permettent d’explorer l’image, la parole et le mouvement à partir de matériaux textuels. De la poésie avec Courir les Rues de Raymond Queneau (2010), en passant par les petits drames sur la mort d’"Adagio" d’Emanuelle delle Piane (2012), il enchaîne avec la création de "l’Interrogatoire", de J. Chessex (2013). Montrant le rapport d’un écrivain à son propre esprit, ce dernier permet à Laurent Gachoud d’aller au-delà et en deçà du texte. L’image scénique se renforce, porte ouverte au mystère, au rêve et à l’invisible.
En 2012, Laurent Gachoud assiste le metteur en scène Joël Pommerat, et il suit plusieurs stages et formations, notamment auprès du chorégraphe Philippe Saire et du Théâtre de l’Unité.
En 2013-2015, Laurent Gachoud est soutenu par la bourse de compagnonnage théâtral et entame une collaboration étroite d’abord avec Massimo Furlan (Numéro23Prod.), puis avec le metteur en scène italien Roméo Castellucci. Le pouvoir suggestif du théâtre d’image, ainsi que le mouvement des corps, deviennent une véritable préoccupation.
En 2014, la compagnie entame une recherche autour du mystère des interactions humaines et des liens invisibles et symboliques qui nous relient. Ce quête aboutit à la création audacieuse de "Constellation*Cendrillon", conçue à partir du système des constellations familiales. La performance « Géo-bio-logie « , quant à elle, aborde une étude autour de l’énergie des lieux.
Dès 2015, la compagnie de l’Oranger décide de se focaliser vers l'adaptation de textes contemporains à la scène. Emergent ainsi les créations et tournées romandes de "Vacarme d'Automne", de et par Daniel Fazan et un "Obus dans le coeur" de Wajdi Mouawad, qui rassemblent un savoir-faire acquis durant les dix années précédentes.
La Cie de l’Oranger est fière de ses dix années d'activités dans trois registres différents : le théâtre de textes contemporains et classiques (Pulloff, 2.21, les Osses, Nuithonie, CO2, Pommier, Alchimic,...), le théâtre performatif et de recherche (les Urbaines, Festival de la Cité, ...) et les petites formes du théâtre d’humour (Théâtre de la Grenette, Bilboquet, Hameau z’art, ...)
Aujourd’hui, la compagnie de l'Oranger désire placer ses atouts les plus probants au service de projets pouvant toucher un public plus large, en choisissant des thématiques actuelles et des textes classiques ou contemporains, qui entrent en résonance avec les interrogations brûlantes sur la destinée de notre humanité. Est maintenu un puissant intérêt pour la question du mystère, de la symbolique, du sacré, de ce qui est invisible, mais présent dans nos sphères les plus intimes, cette vibration intérieure, pourtant si infime, qui devient moteur de nos actions, nos réactions et nos interactions les plus troublantes ; intérêt également pour les intentions profondes qui déterminent nos choix, nos joies, nos regrets et nos souffrances. Cette dynamique se distille aussi bien dans la façon de traiter l’espace, la lumière et le son, que dans la direction des acteurs, afin qu’une rencontre unique puisse avoir lieu à travers les enjeux des mots, des liens et des mouvements.
"Je me sens à l’aise pour aborder le texte des autres, pour saisir ce qui se cache entre les lignes et en extraire l’essentiel. Se baser sur des mots déjà existants, déjà pensés et intégrés dans une structure construite, donne un cadre très fort au travail du metteur en scène. Tout l’art passionnant de la dramaturgie peut alors s’exprimer et se mettre au service d’un propos à défendre. J’apprécie ce défi sans cesse reconduit à chaque projet, ces exigences qui nous amènent toujours à l’instant présent. Je me sens aujourd’hui libre et prêt à continuer cette aventure jalonnée de rencontres réjouissantes, pour que les mots des auteurs passés puissent faire vibrer au présent l’âme de ceux qui s’assoient pour les entendre. »
- Laurent Gachoud, Producteur, Directeur artistique
et Metteur en scène de la Compagnie
et Metteur en scène de la Compagnie